samedi 5 novembre 2011

Quand Richard Prasquier* fait un édito sur un « non événement »

Richard Prasquier, président du Crif
Richard Prasquier, président du CRIF, a trouvé important de faire un édito sur un « non événement » comme il le qualifie, pour parler de la rencontre entre Marine Le Pen et l’ambassadeur d’Israël à New-York, Ron Prosor…


La première chose qui vient à l’esprit, c’est que Richard Prasquier ne doit pas être ultra débordé pour se taper la rédaction d’un édito sur un « non événement »… d’ailleurs par souci de justesse, il me semble bon d’écrire « évènement » à sa sauce, soit avec une faute, puisque dès le titre le sieur Prasquier se mélange les accents… Peut-être devait-il être un tantinet agacé par la nouvelle, et je ne lui en tiendrais pas rigueur, pour faire cette faute de collégien. Nous sommes tous, pauvres humains, sujets aux coquilles et aux fautes d’inattention. C’est même d’ailleurs l’un des drames de l’humanité. La coquille qui torpille un texte, le mot de trop ou incompris et c’est la plongée en enfer !
On a beau vouloir expliquer ce que l’on a voulu dire, on a beau même s’excuser d’une erreur… rien n’y fait, on est catalogué ! On est « out » comme on dit aux Etats-Unis ! Mais bon, je le répète je ne vais pas cataloguer Richard Prasquier dans la rubrique des personnes qui ne savent pas écrire sans faute, ni même lui mettre un bonnet d’âne sur la tête !
La deuxième chose qui vient à l’esprit c’est le mépris affiché par le président du CRIF, pour l’ambassadeur d’Israël à New-York. Disons les mots, il le fait passer pour un benêt de service qui ne sait pas dans quelle salle il se trouve, ou qui dès qu’il voit de la lumière et des verres sur la table, mais aussi des petits fours, entre et tape la discute avec n’importe quel quidam ! Quel mépris ! Et au fond, je me dis… si on imagine l’ambassadeur entrer comme ça par hasard (voire même par erreur) dans cette salle, n’a-t-il pas le droit de trouver Marine Le Pen sympathique et n’a-t-il pas le droit de trouver agréable d’échanger avec elle comme il l’a dit aux micros d’I-télé, et ce même si les idées entre les deux sont divergentes ?
La troisième chose qui choque est le fait qu’il dise dans son édito qu’il n’y avait à cette invitation que quelques ambassadeurs de pays lointains (en nommant tout de même le Japon, c’est vrai c’est rien le Japon… les japonnais apprécieront j’en suis certaine !) et qu’aucun ambassadeur européen ne s’y trouvait… Quel mépris pour les pays lointains ! La question qui se pose est son « lointain », lointain par rapport à qui, par rapport à où ? Le globe est petit, surtout depuis l’époque de l’aviation… donc lointain pour qui ? Et si l’on admet qu’il pense à la région méditerranéenne, est-ce là son centre du monde ? Pour un mondialiste c’est le comble ! C’est là que je m’inquiète pour Richard Prasquier, je me dis qu’il a une toute petite vision du monde et qu’il oublie tous les peuples qui vivent sur ce globe pas tout à fait rond, plutôt ovale même, mais qui y vivent !
En fait je dois avouer que l’état de Richard Prasquier m’inquiète. Je me demande si ce Monsieur est en bonne santé. Peut-être est-il en surmenage ? Quand on en vient à faire un édito sur un « non évènement » c’est que quelque chose cloche ! Non ?
La quatrième chose inquiétante et non des moindres, c’est que ce Monsieur applique à Marine Le Pen la peine du délit de sale gueule parce que son père a dit des choses fin des années 80 qui sont répréhensibles par la loi et que je condamne, parce qu’aussi à titre personnel j’ai un grand-père qui est allé en camps (et qu’il en a chié le bougre et sacrément !), certes lui a survécu miraculeusement, et qu’il ose écrire : « tant qu’elle n’aura pas clairement désavoué les années marquées par l’antisémitisme et les petites phrases ignobles par lesquelles son père s’est rendu si tristement célèbre… » Mais Marine Le Pen ne cesse de dire qu’elle n’a pas la même vision que son père, elle l’a écrit dans son livre « A contre flots » édité par Grancher, elle a lu des extraits de ce qu’elle pense et qu’elle a écrit noir sur blanc dans ce fameux livre sur un plateau télé devant Serge Moati… Elle a dit mille fois ces choses… Mais rien, rien n’y fait ! Alors pour la dessouder il faut lui ressortir les dires de son père. Elle a pourtant répondu à la question des milliers de fois ! Que faut-il qu’elle fasse ? Le dire en faisant le poirier ? Cet acharnement à ressortir les dires du père s’apparente sans conteste au délit de sale gueule ! Cela en devient vomitif ! Abject !
Il termine son édito par : « Marine Le Pen nous inquiète et ne correspond pas aux valeurs que nous défendons ». Quelles sont les valeurs que vous défendez Monsieur Prasquier ? Faites la liste pour que le peuple de France, voire les peuples puisque la mode est au communautarisme, puisse(nt) comparer et voir si il(s) adhère(nt) à vos valeurs qui échappent à l’entendement et aux explications de ceux que vous mettez en cause (et en accusation) perpétuellement, comme le faisait l’inquisition catholique aux temps jadis ? Quelles sont vos valeurs sieur Prasquier, cela intéresse les Français ?
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* Président du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF)
L’édito de Richard Prasquier source

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